PASSER D’UN SYSTEME QUI MARCHE A UN SYSTEME DE FOU !
Posté par 2ccr le 30 mars 2014
Les États, à une époque, pour financer leurs investissements, (salaires des fonctionnaires, routes, infrastructures, constructions d’écoles, d’hôpitaux, etc.), empruntaient à leur banque centrale sans intérêt et remboursaient au fur et à mesure, suivant l’activité économique du pays, notamment par le biais de l’impôt qui n’avait pas besoin d’être d’un niveau élevé. Naturellement, pour éviter les risques d’inflation dus à une dépense trop forte, les États se devaient de gérer correctement les finances de leurs pays respectifs, ce qui implique, pour le moins, des gens compétents aux commandes des gouvernements. Ceci induit un autre débat sur la compétence effective des politiciens actuels.
Mais depuis 1973, les États Unis, sous la pression du lobby bancaire, qui s’apparente plus à un coup d’Etat, ont décidé de laisser la création monétaire aux banquiers privés. Progressivement, le monde entier a suivi le mouvement. (Ce qui en dit long sur la puissance des banquiers.) De sorte que les pays, pour pouvoir financer leurs activités, devaient emprunter aux banquiers privés au lieu de solliciter leurs banques centrales, et bien entendu, avec intérêts. Ceci a été la première phase du mouvement.
Déjà cet événement était assez grave, car les États devaient rembourser plus qu’ils n’avaient emprunté. Mais cela était encore gérable malgré tout, avec une gestion rigoureuse. Mais le plus grave c’est que ces financiers, voyant arriver une manne abondante, se sont montrés de plus en plus gourmands. Ils ont commencé par spéculer sur les dettes des pays, ce qui a contribué à augmenter les intérêts des dettes. Ensuite les États ont été obligés d’emprunter plus pour pouvoir payer ces intérêts, ce qui au final a contribué à appauvrir ces mêmes États.
Logiquement, face à cette attaque délibérée des financiers, il aurait fallu prendre des mesures comme, par exemple, abroger les lois qui interdisaient à l’État d’emprunter sans intérêt à sa banque centrale. Mais ils n’en ont rien fait. Ce qui en dit long sur la crapulerie des politiciens complices des banquiers.
Mais les banquiers insatiables en voulaient plus. Alors ils ont commencé par créer des « instruments financiers » extrêmement complexes et jouer au casino boursier avec. Et comme tout casino, il y a eu inévitablement des pertes, et colossales. Du coup ils se sont tournés vers les États pour se faire refinancer. Ces derniers se sont à leur tour retournés vers d’autres institutions financières pour emprunter afin de renflouer les banques, et ainsi de suite. De sorte que toute la finance publique est littéralement vampirisée par ces banquiers crapuleux qui continuent de plus belle leur spéculation.
La différence maintenant c’est qu’en cas de besoin de finances, ce ne sont plus les États qui renflouent, ou du moins beaucoup moins, mais les grandes banques centrales comme la FED ou la BCE. Elles prêtent à 1% aux banquiers et ces derniers prêtent à des taux de 6 ou 7% aux États.
Mais c’est vraiment une course éperdue droit dans le mur. Il est impossible que ce système puisse encore continuer longtemps ainsi. Un tel aveuglement, pour satisfaire une cupidité sans limite, fait que la finance est totalement coupée de la réalité. Des sommes de plus en plus colossales partent dans une spéculation effrénée, et c’est de plus en plus de l’argent fictif qui est utilisé, mais qui, pour pouvoir malgré tout s’ancrer dans la réalité, sert à acheter des biens réels, et ce faisant, vampirisent l’économie réelle.
Et on continue à prôner ce modèle comme étant la référence par excellence. Donc, quand je parle d’un monde de fous, c’est clair maintenant. Mais ça va durer encore combien de temps avant qu’une catastrophe planétaire au niveau économique n’éclate, et qui fera passer les crises de 1929 et de 2008 comme d’aimables plaisanteries ?
Naturellement, les choses sont beaucoup plus complexes que ce que je viens d’expliquer, mais ça nous donne un petit aperçu des causes de la crise que nous traversons et, au moins implicitement, sur la manière dont on pourrait la résoudre.
D’aprés D.POSITAIRE
Et donc on fait quoi?
Parce que pour ma part c’est bon j’ai assez mangé… (pour citer un paria).
Je suis au niveau SM (Saturation Maximale), d’autres autres aussi sont au niveau SM, mais ils aiment ça eux …
Moi par contre j’en ai marre, là c’est bon c’est trop, j’en peux vraiment plus de ce cirque, cette comédie dont nous sommes les spectateurs dociles et impuissants, et même dans notre silence complices.
Ça fait des siècles que ça dure, ça s’est juste accéléré avec l’ère moderne, aujourd’hui c’est un mécanisme parfaitement huilé et graissé, a tous les étages, de toutes les tours d’argent…
On a gueulé un peu parfois, c’était bien on a choppé deux trois bouts de pain, on a mangé trois jours sans faim, il restait même quelques miettes a la fin, mais il a fallu les rendre celles la, ça manquait a leur butin.
On les a laissé développé leur jeu, pendant qu’on était pas concentrés, on regardait pas on faisait pas gaffe, ni bluff ni poker face, on a joue comme des glands, ils ont pris la Technique pour nous la mettre dans la face, aujourd’hui on l’a bien profond, in the ass…
Donc, bah, jsais pas, j’veux dire, bordel, si on s’faisait une fin a la Hot Fuzz!?!… Hein!… J’veux dire, ça vous ai jamais venu a l’esprit?! Hein?!… Jamais?!…