IL EST TEMPS DE STOPPER LA CASSE
Posté par 2ccr le 17 avril 2014
Les entreprises, qui reçoivent plus de 172 milliards d’aides publiques sans aucune conditionnalité ni évaluation en matière d’emploi ou d’investissements, refusent tout contrôle et tout engagement. Dans ce contexte d’austérité aggravée , les annonces liées au « pacte de responsabilité » avec 50 milliards de nouveaux transferts de richesse en faveur des revenus du Capital, se traduiront par des reculs en matière de service public, de protection sociale solidaire, et de salaire. Le blocage de la valeur du point d’indice et l’augmentation des prélèvements se traduisent par des pertes nettes de rémunération inacceptables. Ces logiques vont à l’encontre des intérêts des salariés, elles ne permettront ni la relance de la production industrielle, de la recherche et de l’innovation, ni la satisfaction des besoins sociaux, alors même que des millions de citoyens vivent dans une précarité sociale insupportable.
La fin des cotisations patronales pour la branche famille se traduira inéluctablement par une augmentation des prélèvements y compris par la fiscalité pour les salariés : c’est une nouvelle attaque au salaire socialisé, élément fondateur de notre système de protection sociale. Cette situation conduira également à une baisse des prestations et à une mise en péril de l’ensemble des activités sociales qui bénéficient aujourd’hui du financement de la CNAF. Le secteur associatif, l’économie sociale et solidaire sont à terme directement menacés par les reformes du financement de la CNAF.
Devant ces attaques à répétition on assiste à une prise de conscience grandissante des salariés. Ils sont plus nombreux à comprendre que les fabuleux cadeaux faits aux plus riches, au patronat de ce pays, ne se traduisent ni par des créations d’emplois, ni par un investissement porteur d’avenir. Ils constatent toujours un peu plus les dégâts de cette politique : augmentation de la pauvreté, précarisation de l’emploi et des conditions de vie, baisse des salaires, affaiblissement des services publics et de toutes les politiques de solidarité. En décidant de transférer les cotisations patronales de financement de la branche famille vers l’impôt, le Président de la République engage un processus que nul autre gouvernement n’avait osé faire avant lui. C’est une rupture franche avec les principes fondateurs de notre pacte social : le financement de la protection sociale par le travail et le principe d’universalité.
Il y a 70 ans, le 15 mars 1944, aux heures les plus sombres de l’histoire de France, le conseil national de la résistance proclamait dans un pays ruiné :
- · Le droit au travail et le droit au repos, notamment par le rétablissement et l’amélioration du régime contractuel du travail.
- · Un rajustement important des salaires et la garantie d’un niveau de salaire et de traitement qui assure à chaque travailleur et à sa famille la sécurité, la dignité et la possibilité d’une vie pleinement humaine.
- · La garantie du pouvoir d’achat national par une politique tendant à une stabilité de la monnaie.
- · La reconstitution, dans ses libertés traditionnelles, d’un syndicalisme indépendant, doté de larges pouvoirs dans l’organisation de la vie économique et sociale.
- · Un plan complet de sécurité sociale, visant à assurer à tous les citoyens des moyens d’existence, quel que soit leur situation, par la mise en place d’une gestion appartenant aux représentants des intéressés et de l’État.
Aujourd’hui, le gouvernement de François Hollande s’engage avec le « Pacte de responsabilité » dans une logique totalement inverse qui revient à s’en remettre au seul patronat pour régler des problèmes économiques et sociaux, alors qu’il faut, au contraire, se dégager des stratégies patronales et financières qui sont à l’origine de la crise pour trouver une solution durable en faveur du monde du travail. La méthode utilisée pour faire passer ce « Pacte » pose un réel problème de démocratie. Elle est dangereuse pour la cohésion nationale car elle signifie clairement aux salariés qu’ils n’ont pas voix au chapitre. Et considérant que ces diverses cures d’austérités et attaques contre notre protection sociale ne suffissent pas, la Commission Européenne a placé la France sous « surveillance renforcée »!
D’après une doc de la FERC
Lire aussi : LE PPP, SIGLE DES PREDATEURS DU SERVICE PUBLIC
Les salariés ou les gens en général, ne prennent conscience de que dalle!
Ils vont râler 10 secondes au dîner du soir en entendant leur journal télé préféré a côté pendant qu’ils se coupent un bout de leur tranche de rôti de porc, après ça ils bouffent leur uoplait avec des morceaux de vraies fausses pêches dedans en regardant les sketches pourris de cantelouo et voilou, voilà tout, ensuite ils vont se coucher et on recommence le lendemain, jusqu’à ce que le pare-chocs d’un Q7 leur défonce les deux genoux et le bassin avec, qu’ils fassent une crise cardiaque ou chopent un ulcère foudroyant, ou encore qu’ils s’immolent ou se pendent aux barreaux de leur balcon (pour ceux qui en ont un les autres vous pouvez tjs sauter, après pour ceux qui habitent au 1er sans balcon, c’est vraiment que vous y mettez de la mauvaise volonté, essayez la gare de votre ville alors, y’a tjs une solution).
Moi, j’en ai définitivement ma calque, et je vais plus trop tarder a péter réellement les plombs.
Vous connaissez William Foster?
Merci pour votre site et votre article journalier que je lis avec intérêt.
Un site qui mérite d’être mieux connu