Navalny, chouchou des médias… occidentaux !
Posté par 2ccr le 19 février 2024
En 1998, il est diplômé en droit de l’université russe de l’Amitié des Peuples et en 2001 de l’université des finances du gouvernement russe. En 2009, il étudie à l’université Yale aux USA après avoir été recommandé par le joueur d’échecs Garry Kasparov, et par la rédactrice en chef du New Times Evguenia Albats. Il rejoint le « World Fellows » de Yale, séminaire de 15 semaines sur les affaires mondiales destiné aux aspirants « futurs leaders étrangers », Navalny est diplômé de ce programme qui éduque les futurs leaders des « révolutionnaires de couleur ». À partir de 1998, Navalny exerce en tant qu’avocat pour une société de promotion immobilière appartenant à l’oligarque Shalva Chigirinsky. En 2013, il est privé du statut d’avocat suite à sa condamnation dans l’affaire Kirovles. Il a aussi œuvré pour des entreprises privées qui profitaient de la « thérapie de choc » des années 1990, aspirant à transformer la Russie en une sorte de « Wild West capitaliste ». Il était également partisan du Parti libéral Yabloko, dont il a été expulsé (en 2007) pour ses penchants racistes autour d’un éphémère mouvement « Narod » (peuple), dédié à la défense du « nationalisme démocratique », ce qui voulait surtout dire la défense des droits des Russes « de souche ». C’était un ultra libéral, avec un penchant prononcé pour un nationalisme ethnique-russe, ici on dirait « raciste ».
A l’échelon national, Le taux de popularité de Navalny n’a jamais dépassé les 2%, donc le présenter comme le principal opposant à Poutine est une blague, un peu comme si en France l’on disait que Poutou est le principal opposant à Macron. Ses partisanes et partisans sont une masse largement atomisée à l’extérieur de la Russie. Il est le chouchou des médias occidentaux. Son mouvement s’appuie surtout sur les réseaux sociaux. Mais il n’offre guère une analyse visant à rassembler un mouvement de citoyens et de citoyennes politiquement conscients. Il va s’imposer comme une figure incontournable des médias sociaux occidentaux, en ayant des stratégies de communication très habiles. Mais seulement une infime portion des Russes le voit comme un sauveur, et le passé de l’homme soulève plus de questions qu’il ne suscite d’espoir. Ses principaux soutiens sont issus de la jeunesse bobo-libérale, de Saint Pétersbourg et de Moscou, qui rêve de « consommer » occidental. Cette couche de « bobos occidentalisées » a bénéficié à l’inverse du reste de la population des avantages du passage au capitalisme… elles ont de surcroit été attirés par les campagnes « sociétales » manipulées comme dans toutes les révolutions de couleur. La très grande majorité des Russes, quant à elle, est soucieuse de ne pas revenir aux « sauvages » années 1990, lorsque l’Union soviétique s’est disloquée (« révolution de couleur » ?). Si la grande majorité de l’opinion public soutient le pouvoir actuel, cela provient du fait que l’arrivée de Poutine a coïncidé avec une reprise économique, après une dépression très profonde et la catastrophe sociale qui va avec. Les russes, en grande majorité, n’ont pas oublié le coup d’État de Boris Eltsine, soutenu par Bill Clinton et les Médias américains. Sous Poutine, la Russie a, également réaffirmé son indépendance sur la scène internationale en renversant la dérive de l’État vers la balkanisation.
Suite à une de ses incarcération, Amnesty International avait déclaré Navalny « prisonnier d’opinion ». Cependant dans un communiqué en 2020, Amnesty International déclare avoir « pris la décision interne de ne plus traiter Alexeï Navalny de prisonnier d’opinion pour des propos qu’il a tenus dans le passé ». Dans une vidéo de 2007, Navalny habillé en dentiste, comparait le conflit interethnique en Russie à des caries et soutenait que le fascisme ne pouvait être empêché qu’en expulsant les migrants de Russie. Navalny concluait son monologue par « Nous avons le droit d’être des Russes [ethniques] en Russie. Et nous défendrons ce droit ». Il a aussi présenté les tchétchènes, les daghestanais et les musulmans en général comme des cafards. À la même époque que sa vidéo était publiée et, pendant quelques années après, il participait à la « Marche Russe », une manifestation annuelle à Moscou qui attire les ultranationalistes, dont certains adoptent des symboles ressemblant à la croix gammée. Navalny a souvent dit qu’il considérait la Marche russe comme une forme d’expression politique valable, par laquelle lui et ses partisans se battent pour une nouvelle Russie.
Navalny était un libéral, allié des oligarques et de certaines classes bourgeoises russes, ce n’était pas du tout le « gentil » que la propagande occidentale nous vendait. Il en aurait été autrement que nos médias n’en auraient jamais parlé. Alors, Poutine a-t-il fait assassiner Navalny ? Quand on a plus de 70% des russes qui sont pour vous, il est nul besoin de faire assassiner des opposants « médiatiques » (journalistes, et autres figures de composition…) qui émargent, la plupart, sur les livres de paye des services secrets occidentaux, via des associations « bidons ». Par contre, on peut aussi penser que sa mort est une aubaine pour alimenter une nouvelle campagne visant à vilipender Vladimir Poutine sur la scène internationale, surtout à quelques semaines des élections présidentielles en Russie.
Au risque d’être traité de complotiste, il est étrange que dans tous les cas d’empoisonnement d’un dissident russe, il y a des traces qui remontent jusqu’à la Grande-Bretagne. Regardez Berezovsky, Litvinenko, Skripals, … Navalny. Il ne reste plus maintenant à l’occident qu’à trouver le nouvel opposant numéro « 1 ». Je suis sûr qu’ils ont déjà les noms des futurs candidats, (Ekaterina Duntsova, Boris Bondarev, Boris Nadejdine … ou sa veuve : Ioulia Navalnaïa…). Peut- être que Navalny était grillé et qu’il était temps de le remplacer. Ce qui est pratique avec les morts, c’est qu’ils ne peuvent plus démentir ce qu’on dit sur eux, ni ce qu’on leur a fait dire, et encore moins qui leur a dit de le dire
Enfin, je rappellerais à nos médias qui versent des larmes de crocodiles en échafaudant des théories du complot, qu’ils n’ont même pas parlé de la mort du journaliste américain, Gonzalo Lira, qui critiquait Zelensky et qui est mort dans les prisons ukrainienne il y a quelques semaines, et qu’ils ne sont pas particulièrement émus par les milliers d’enfants qui meurt à Gaza sous les bombardements israéliens… Julian Assange, ils ne connaissent pas!
Ref :
Pas étonnant que Brennan, de la CIA, ait rêvé que Navalny devienne président de la Russie pic.twitter.com/cn51YR7l9Z
https://www.lexpress.fr/styles/a-yale-le-programme-world-fellows-est-devenu-un-creuset-d-elites-de-tous-horizons_1018325.html
clinton, medias americains :
New york Times ,le 13/03/1993 : « U.S. to Back Yeltsin if He Suspends Congress»
New York Times, le 22/09/1993: «Russia: A Democrat’s Coup»
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perso comme moteur de recherche j’ai Firefox et j’ai pu avec cela mettre un filtre anti pub