L’enfant naturel du capitalisme
Posté par 2ccr le 19 juin 2024
A l’heure où la majorité de l’occident soutient les néo-nazis de Kiev et les fascistes du gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou, il devient évident que le fascisme est une extension du capitalisme. Malgré le jeu de dupe et les déclarations du personnel politique contre l’extrême droite en France et en Europe, aucun Etat ne permettra aux peuples de choisir entre capitalisme et socialisme. Le fascisme progresse différemment d’un pays à l’autre, il n’y a pas de carte d’identité unique, de symptômes exactement identiques d’un pays à l’autre, suivant les différentes bourgeoisies, les différentes histoires il s’adapte… mais il sera toujours là pour sortir le capitalisme d’une impasse.
Le capitalisme est un système de crises à répétition, crack financier, surproduction, crise sociale, guerres… certaines provoquent des chaos où est entrainée toute une petite bourgeoisie. Celle-ci en perte de repères se tourne en général vers les fascistes, la grande bourgeoisie applaudit. Il faut faire croire que le fascisme est une alternative et couper l’herbe sous le pied de la partie des classes populaires qui pencherait pour le communisme, la grande bourgeoisie ne le permettra jamais ! Pour cela, elle doit faire peur, et ses officines de propagande battent leur plein : « le communisme c’est mal, c’est 100 millions de morts, c’est l’absence de liberté, c’est les goulags, et blablabla… »… aucune preuve n’est demandé, aucun débat n’est nécessaire, le capitalisme apporte la vérité absolu. A ceux qui doutent il envoie ses CRS !
Depuis ces dernières années, le mouvement s’accélère, le bouleversement social en cours causé par la privatisation et la destruction de toutes les protections sociales sont les causes d’inégalités massives. Les capitalistes veulent une liberté totale pour exploiter la nature et les hommes, leur objectif est de réduire l’Etat à sa portion congrue, destinée à maintenir leur domination et leur impunité. Le rôle de l’Etat doit se limiter à une police politique au service du capital, à la répression des mouvements sociaux et à la guerre, lorsque celle-ci est nécessaire pour maintenir les profits, avoir de nouveaux débouchés et piller les matières premières. Compte tenu de cela, un gouvernement fasciste est le moyen idéal de produire un tel système.
Le fascisme est l’enfant chéri du capitalisme et le capitalisme est le pire des systèmes. Depuis 500 ans c’est une longue route pavée de sang et d’horreur sur la surface de la planète. Le capitalisme a empêché toute autre solution, un pays qui voulait vivre différemment était aussitôt bombardé, envahi, dépecé. Il ne fallait pas qu’un contre modèle soit testé. Aucun pays n’a pu vivre comme il le voulait en dehors de la sphère capitaliste, à l’heure actuelle les USA procèdent à des embargos sur plus de trente pays parce que ceux-ci ne veulent pas boire du coca cola et manger des hamburgers ! La liberté de choix n’existe pas, le droit international n’existe pas. Le capitalisme veut un monde basé sur ses règles ! le capitalisme c’est la dictature de la pensée, la dictature des marchés ! Il n’y a encore pas si longtemps les européens fermaient les yeux parce qu’ils en profitaient, ils étaient bercés par de doux mensonges, mais le réveil va être douloureux.
Petit rappel salutaire pour ceux qui dorment profondément, je rappelle que le RN est pour l’UE, l’ EURO, l’ OTAN, et l’immigration est gérée par Bruxelles, comme prévu. En Italie, Méloni a donnée des gages à toutes les institutions capitalistes et fait allégeance aux USA. En France, la bourgeoisie (et une grande partie de la droite républicaine) fidèle à elle même et à son histoire, après le slogan de 1936 » Plutôt Hitler que le Front Populaire « , aujourd’hui elle entonne » Plutôt le RN que le Front populaire « …on peut mesurer sa constance.
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