Qui doit diriger l’entreprise ?
Posté par 2ccr le 3 février 2025
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Posté par 2ccr le 3 février 2025
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Posté par 2ccr le 2 février 2025
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Posté par 2ccr le 9 décembre 2024
Il faut sortir de l’immobilisme. Notre pays a besoin de réformes profondes, sinon nos enfants sont condamnés à payer nos erreurs. Le monde bouge, il faut prendre conscience que l’on ne peut rester dans la situation actuelle. Il ne faut pas avoir peur d’aller de l’avant et de changer les choses. Qui n’a pas entendu ce discours ? Peu à peu nous avons intériorisé les arguments que les médias et nos politiques nous servent à longueur de campagnes électorales. Le fameux « on ne peut pas faire autrement » est maintenant présent dans le subconscient de chacun d’entre nous, et devant leur crise et les difficultés qu’elle engendre, beaucoup pensent que notre système social est à bout de souffle et qu’il va valoir faire des sacrifices et se serrer la ceinture. Et pourtant…
Il y a seulement 20 ans, pour 100 euros de travail fourni, 30 allaient à la rémunération des actionnaires. Actuellement ce sont 40 euros qui disparaissent dans leurs poches, et maintenant ils veulent 50 euros, ils n’en auront jamais assez ! Chaque année c’est plus de 100 milliards qui passent ainsi de la poche des salariés dans celle des actionnaires. A l’époque du « rêve américain », aux USA, le salaire d’un PDG était en moyenne de Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 26 novembre 2024
Non content d’avoir baissé le « coût » du travail de 10% en 30 ans (31) (part des salaires dans la valeur ajoutée), le Medef cherche toutes les excuses possibles pour ne plus payer l’impôt ! Afin de satisfaire les actionnaires qui exigent des rendements à 2 chiffres, il faut faire des choix. C’est encore le salarié qui devient la variable d’ajustement pour gonfler les dividendes. Pour le capital, le travail est toujours perçu comme un coût insupportable ! En réalité, seul le travail est producteur de richesses et nécessite une juste reconnaissance, entre autres à travers le salaire socialisé. Ces dernières décennies plus de 100 milliards d’Euros par an (32) ont été transférés des revenus du travail vers ceux du capital. Nous sommes tous et toutes concernés directement ou indirectement par le « coût du capital (33) ». Davantage de dividendes versés, c’est moins de salaires, moins de cotisations sociales mais aussi moins de recettes fiscales, donc moins de services publics et plus de Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 23 novembre 2024
Depuis plus de 40 ans, nous poursuivons une politique économique sans jamais avoir pris le temps d’en tirer les conclusions qui en découlent. Nous donnons sans aucune contrepartie de l’argent public a des entreprises privées sous formes de subventions, réductions d’impôts, niches fiscales, réductions de cotisations sociales pour, soi-disant, être plus compétitif et combattre le chômage (1-2). Alors je pense qu’il n’est pas besoin de faire de grandes études ou de créer une énième commission pour nous pondre un rapport : le chômage non seulement n’a pas diminué, mais il a augmenté. Quant à la compétitivité des entreprises, elle est plombée par les dividendes toujours plus importants que l’on distribue aux actionnaires. Les mesures que nous avons mises en place sont donc un fiasco, ce n’est en aucun cas déshonorant de le reconnaitre. Partons du principe que les premiers qui ont décidé d’engager ces politiques étaient des personnes honnêtes et convaincues du bienfondé de leurs décisions. Mais ceux qui sont venus ensuite et ont poursuivi dans cette voie ne sont pas honnêtes, ils ne pouvaient ignorer les conséquences de leurs actes. Mais coute que coute, ils ont Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 20 novembre 2024
En Europe comme ailleurs, les différents gouvernements imposent depuis des décennies des régressions sociales toujours plus radicales en transférant sur les citoyens les coûts du capital. Une part des responsabilités incombe aussi à une partie des directions syndicales réformistes qui ont intégré la fable de « la main invisible du marché » et de la concurrence « libre et non faussée », qui détruit les protections sociales et les services publics. Quelle société voulons-nous ? une société apaisée qui regarde l’avenir avec confiance ou une société où la méfiance et la peur sont la norme ? Une société basée sur la solidarité et le partage des richesses ou une société basée sur l’exploitation et l’injustice ? Une société où le coût financier est plus important que le coût humain ou une société qui place l’humain avant l’argent ? Une société où les profits du capital sont supérieurs aux biens communs ou une société dans laquelle les intérêts collectifs doivent passer avant l’intérêt privé ? Une société où les plus riches ont tous les droits ou une société d’où la pauvreté a été éradiquée ? Dans la société actuelle, les capitalistes nous coûtent de plus en plus cher, les entreprises du CAC40 sont sous perfusion de l’état (3) et les dividendes versés aux actionnaires ne cessent d’augmenter (4), tandis que l’on précarise toujours plus la main d’œuvre (5), le coût humain du capital est exorbitant et pénalisant pour l’ensemble de la population. Cette réalité est continuellement passée sous silence par Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 4 novembre 2024
Le fameux rêve américain, l’époque où l’Amérique faisait rêver la moitié de la planète et même les 90% de la population, l’époque où tout était possible, et bien, savez-vous à combien étaient imposés les plus riches ? En 1944, les Américains les plus riches payaient 91 % d’impôt (2) sur le revenu. Vous avez bien lu : 91 % d’impôt sur le revenu, évidemment, cela concernait les très hauts revenus. Et en 1964, les Américains les plus riches payaient encore 77% d’impôt sur le revenu. Malgré tout il y avait quantité de milliardaires. Les années 1944-1964 étaient des années de prospérité économique aux Etats-Unis. Les prisons étaient loin d’être pleines, le service public de l’éducation de qualité et la classe moyenne florissante. Mais là-bas comme partout, la classe dominante en veut toujours plus, et bien qu’elle soit déjà milliardaire, elle désire devenir multi-multi milliardaire, et alors peu à peu des lois ont été votées pour diminuer l’impôt. Tant que la classe moyenne et les salariés n’étaient pas encore trop touchés et qu’ils avaient foi en l’Amérique, personne ne protesta. Si bien qu’en 1981, l’impôt des plus riches était tombé à 67%. Plus de 25% de réduction, en moins de 40 ans ! La santé économique aux Etats-Unis était toujours excellente, l’Amérique faisait toujours rêver ! Mais Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 28 octobre 2024
Dans les années1960, les « Chicago boys », sous la direction de l’économiste américain Milton Friedman qui obtint le prix Nobel en 1976, imaginent un monde où l’économie ne serait bridée par aucune contrainte. C’est dans le Chili de Pinochet que ces théories trouveront un terrain d’expérimentation grandeur nature. La politique économique, mise en place lors de la dictature militaire, s’inspire largement des idées de Friedman sur les choix économiques du régime. L’économiste André Gunder Frank, ancien élève de Friedman qui ne partage pas ses vues, lui reprochera d’avoir soutenu des réformes « portées par un torrent de sang ». Hélas, la gangrène n’est pas restée au Chili ! Elle a été reprise par les principaux dirigeants et politiciens occidentaux, à partir des années 80 avec Ronald Reagan aux Etats-Unis et Margaret Thatcher en Grande Bretagne, et l’on oublie que dès 1976, en France, Raymond Barre (1) engageait son gouvernement dans une véritable voie néolibérale.
Naomi Klein, dans « la stratégie du choc » démontre comment Milton Friedman a élaboré sa théorie afin d’appliquer une thérapie de choc à l’économie, pour amener la société à accepter une forme plus dérégulée du capitalisme. Voici Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 24 septembre 2024
Devant l’apathie de nos concitoyens, la lobotomisation des esprits et le « on ne peut pas faire autrement » suivi de « les caisses sont vides », le désastre du Covid et la guerre en Ukraine, les patrons du CAC 40 sentent que le moment est propice pour détruire le maximum de notre protection sociale, à nous pressuriser davantage. La pandémie va avoir bon dos pour justifier toutes les régressions. Peu à peu leur rêve devient réalité : avoir une main d’œuvre docile, bien formée et corvéable à merci. Ils pourraient bientôt proposer de revenir à 10 H par jour, 2 semaines de congés par an et diminuer les salaires de 5, 10, 15% : parce qu’avec la mondialisation on ne peut pas faire autrement : « la conjoncture économique nous oblige à prendre des mesures radicales, nous ne sommes pas assez compétitifs » ! Ils pourraient aussi repousser l’âge de la retraite à 70 ans, supprimer la Sécurité Sociale, et nous obliger à faire 8 jours de travail de solidarité, pour sauver nos entreprises, enfin, surtout pour Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 4 mars 2024
Je pourrais ajouter, d’exploitation, de répression, de guerre, de soumission, d’injustice, de manipulation, d’exécution… En fait pour nous occidentaux, le capitalisme a été une grande illusion, la face cachée d’une réalité beaucoup moins glamour. Comme dans tous les tours de prestidigitation et de passe-passe, le temps fait que l’on voit l’envers du décor et les fils qui le soutiennent. En occident, le capitalisme a indéniablement amélioré notre vie quotidienne, et notre existence en général. La partie visible était aussi qu’à une époque, les syndicats et le PCF avait une grande base populaire, et contrebalançait le pouvoir des capitalistes qui ne pouvaient pas faire n’importe quoi. Il y avait aussi une partie objective qui obligeait nos capitalistes à se modérer, et une partie cachée qui permettait l’accumulation de richesses.
La partie objective était l’Union Soviétique, qui représentait un contre modèle et une alternative à notre système économique. Les capitalistes étaient obligés d’en tenir compte, car ils redoutaient une « contagion ». Ils étaient donc obligés de mettre de « l’eau dans leur vin ». La partie cachée était que Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 29 février 2024
Du Front Populaire à la Libération, l’arrivée de la gauche au pouvoir a toujours comporté d’importantes conquêtes sociales. Bien sûr, cela n’a été possible que parce que des mouvements populaires importants ont accompagné toutes les avancées sociales, mais dès que la pression est moins forte, des reculs ne tardent jamais longtemps à se manifester. Ce fut notamment le cas en 1983 quand Mitterrand prend le tournant de la rigueur, qui n’est qu’une première capitulation devant les marchés financiers. Plus tard c’est au tour de Jospin qui renonce lamentablement avec son « L’État ne peut pas tout » face à ce qui serait une fatalité du capitalisme… Cela fait maintenant une éternité que la vague libérale a pris son élan, et l’on nous rabâche que le capitalisme va dans le sens de l’histoire et qu’il n’y a pas d’alternative. La libération des marchés et la suppression des barrières a permis de mettre en concurrence les travailleurs à travers la planète et de niveler les salaires par le bas, tout en accélérant la réduction des budgets publics et sociaux.
Pour le capital, toujours obnubilé par la course aux profits et à la rentabilité, la baisse des salaires a été une conséquence logique de cette recherche. Et, pour maintenir une demande élevée et Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 20 décembre 2016
J’ai récemment lu que l’alternative au capitalisme serait l’autogestion, et Je récuse totalement cette présentation des choses. En effet, ce n’est absolument pas parce que l’entreprise sera autogérée qu’il y aura émancipation! Ceci est absolument faux!
Tant que vous êtes dans les catégories du capitalisme à savoir le travail, la valeur, la marchandise et l’argent vous serez Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 8 décembre 2016
Vingt-deux milliards. 22 000 000 000. C’est un métier, que de faire sentir l’énormité d’un chiffre comme ça. Que ça ne reste pas une abstraction avec plein de zéros. Que ça prenne corps, un peu, jusqu’à chez vous. Je serais informaticien, là, je fabriquerais un « convertisseur de CICE » . Vous entreriez le nom d’un métier : « Infirmier », par exemple.
C’est Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 28 octobre 2016
Depuis 30 ans nous avons baissé les cotisations patronales des entreprises pour lutter contre le chômage et être compétitif, sans dire que ce qui coûtent cher au travail, ce n’est pas le prix de la main d’œuvre, mais c’est ce que le capital prend au travail. Conséquence le chômage n’a cessé de progresser !
Depuis 30 ans, dans notre société individualiste et divisée, une véritable propagande anti fonctionnaires a favorisé le Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 24 octobre 2016
L’organisme de coopération et de développement économique (OCDE) et la Banque centrale Européenne (BCE) publient chaque année un indice établissant un lien entre taux de chômage et inflation. Celui-ci, le « Non accelerating inflation rate of unenployement » ou Nairu, indique à chaque pays développé, le taux de chômage minimum nécessaire à la stabilisation de Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 16 septembre 2016
« Il faut libéraliser le marché du travail », « il faut imposer la fin de la protection dans tous les emplois », « il faut en finir avec les taxes et les impôts sur les entreprises », « il faut supprimer les charges sociales qui pèsent sur le cout du travail », « pour l’égalité, nous demandons immédiatement la fin des privilèges et exceptions sociales », « il est urgent d’avoir un contrat de travail identique pour tous », « il est temps d’exiger la fin des marchés de monopoles » et Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 12 septembre 2016
Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois.
Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 772 euros selon l’Insee (données 2013). Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros par mois, les 10 % aux salaires les plus élevés au minimum 3 544 euros. Ces derniers touchent donc Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 10 septembre 2016
Dans le bal des hypocrites, le ridicule ne tue pas et la démagogie est toujours de mise, comme le prouve la déclaration du premier ministre : « jamais un gouvernement n’a fait autant pour les entreprises.. », pas pour le patronat, mais pour les entreprises, comme si en France et dans le monde, les entreprises n’appartenaient pas au patronat (et à leurs actionnaires) mais aux salariés ! Ou alors peut-être que Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 10 juillet 2016
Deux siècles après la Révolution française et l’abolition des privilèges, une nouvelle forme de féodalité s’est installée, plus discrète, plus sournoise, mais tout aussi injuste et contraignante, celle de la puissance financière. Elle est portée par un système économico-politique, le capitalisme néolibéral qui n’a fait qu’accentuer les inégalités et accroître les richesses et les pouvoirs d’un petit groupe de privilégiés.
Certes, on nous propose une abondance des biens et de Lire la suite… »
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Posté par 2ccr le 16 mai 2016
Cela fait trois décennies que les trente glorieuses ont sonné leurs glas, et autant de temps que la vague libérale s’est répandue sur la planète. C’est donc depuis une éternité, que l’on nous rabâche qu’il n’y a pas d’alternative et que le sens de l’histoire a pris son élan pour ne jamais plus en être dévié.
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