Préambule : C’est suite à une discussion du café du commerce, à Martigues, avec des militants politiques engagés à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon, qu’un militant, expliquant que celui-ci n’avait pas répondu aux questions sur la dette et surtout fourni de chiffres, que l’idée de ce papier m’est venu. Il ne s’agit pas d’un papier pro ou anti Mélenchon, juste donner des éléments de réflexion pédagogiques sur la question de la dette. Il peut être utile aux militants syndicalistes, politiques, associatifs comme au simple citoyen qui s’interroge sur l’importance, la gravité et la légitimité de la dette dite publique… J’espère qu’il est d’accès et de lecture facile, j’ai en tout cas, comme toujours, cherché à être le plus pédagogique possible, sans pour autant baisser le …lire la suite
L’Europe, terre de démocratie et de culture ? Pour Oxfam, c’est aussi un terreau propice à ce que l’on appel pudiquement l’optimisation fiscale. Dans un rapport publié lundi, l’ONG dresse un bilan de la lutte contre l’évasion fiscale mais aussi un classement des pires paradis fiscaux. Et c’est là que le bât blesse puisque la majorité des pays pointés du doigt sont européens ou sous sa souveraineté.
Les Européens très représenté dans ce classement. Après avoir Lire la suite… »
François nous a parlé de « son plan contre le chômage ». Pense-t-il nous enfumer ? Il en a l’habitude et nul ne peut nier son expertise en la matière.
Il veut faire sortir 500.000 chômeurs des statistiques. En les sortant du tiroir « chômeur » pour les glisser dans le tiroir « en formation ». Ce qui ne créera aucun emploi mais fera « statistiquement » Lire la suite… »
L’expression « krach boursier » est apparue après l’effondrement de la Bourse de Vienne le 9 mai 1873, il désigne un effondrement brutal et spectaculaire des cours des actions cotées en bourse et plus généralement des valeurs mobilières sur un marché financier. On parle aussi de krach dans l’immobilier. Il est dû à un afflux massif d’ordres émanant d’investisseurs prêts à vendre leurs actions à n’importe quel prix. La chute peut Lire la suite… »
La dette publique marque de son empreinte le capitalisme. La seule partie de la prétendue richesse nationale qui entre réellement dans la propriété collective des peuples modernes, c’est leur dette publique. Il n’y a donc pas à s’étonner de l’idée que pour la classe dominante, plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit, voila le credo du capitalisme !
La dette publique a une double nature: gigantesque mécanisme d’expropriation en faveur des capitalistes et instrument de chantage sur les gouvernements.
Depuis la crise de 2008, la dette publique (celle des États, des organismes publics, des collectivités locales) a prodigieusement gonflé : il a fallu sauver les banques et cela s’est ajouté au coût des cadeaux fiscaux faits depuis des années aux grandes entreprises et aux revenus élevés. Le capitalisme néolibéral met en effet en concurrence, non seulement les travailleurs des différents pays (qui sont toujours « trop chers » pour les patrons) mais les systèmes fiscaux. Il y a donc une course au « moins-disant fiscal » en faveur de ceux qui peuvent délocaliser leurs revenus et Lire la suite… »
Tout se passe comme si la réduction des déficits et des dettes publiques était aujourd’hui l’objectif prioritaire de la politique économique menée en France comme dans la plupart des pays européens. La baisse des salaires des fonctionnaires, ou le pacte dit “de responsabilité” qui prévoit 50 milliards supplémentaires de réduction des dépenses publiques, sont Lire la suite… »
François Morin, professeur émérite de Sciences économiques à l’université de Toulouse et ancien membre du Conseil général de la Banque de France et du Conseil d’analyse économique (CAE), place la domination des grandes banques multinationales au centre de l’analyse. Ces grandes banques, explique-t-il dans son nouveau livre, L’hydre mondiale. L’oligopole bancaire), ce sont les vingt-huit banques que le G20 a lui-même définies comme des banques systémiques, c’est-à-dire celles dont la faillite aurait des répercussions en chaîne entraînant une crise financière générale.
Ces banques ont pris cette dimension à la faveur de la globalisation des marchés monétaires et financiers dans les années 1990. Parmi elles on compte notamment huit banques américaines, seize européennes (dont Lire la suite… »
Le prêt avec intérêts, l’abandon de l’or comme contrepartie de la monnaie émise et l’abandon de la création monétaire aux banques privées sont les causes majeures des principaux problèmes actuels de notre civilisation. La doctrine « faire travailler son argent », est vraiment le plus grand tour d’illusion jamais inventé ! Le chômage augmente, il n’y a plus de travail, mais nous faisons « travailler » notre argent sans se rendre compte que c’est ce « travail Lire la suite… »
Vous avez remarqué que les grandes envolées sur les paradis fiscaux sont tombées dans l’oubli, toutes ces déclarations tonitruantes n’étaient bien évidemment que de l’esbroufe. Rien n’a réellement été fait pour combattre le blanchiment de l’argent sale. La finance mondialisée brasse l’argent sale (organisations criminelles, drogue, dissimulation et évasion fiscale, commissions occultes, corruption…) comme jamais, et couvre ses exactions en plaçant ses Lire la suite… »
Beaucoup de gens voient la monnaie comme un stock, c’est à dire qu’il existerait une certaine quantité de monnaie qui circulerait. Cette monnaie aurait été créée par la Banque Centrale, et, bien souvent, ces gens pensent que c’est en contrepartie des stocks d’or qu’elle détient dans ses réserves. Pour comprendre que ce n’est pas le cas, il suffit de voir que la valeur de cet or est bien inférieure à la valeur de la monnaie qui circule.
Depuis la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, le Trésor public ne peut plus présenter ses propres effets à l’escompte de la banque de France. En clair, la banque de France a interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer par des emprunts, contre intérêts, auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France…
La dette de la France est d’environ 2000 milliards, ce qui représente approximativement prés de 30 000 euros par habitant. Ces chiffres sont impressionnants, mais si vous même êtes propriétaire, vous avez un crédit, donc vous êtes endetté … mais vous n’êtes pas en faillite, vous possédez un capital immobilier.Il en est de même pour les administrations ; elles ont aussi des avoirs sous forme de bâtiments, de terrains, et des actifs financiers en France et Lire la suite… »
« Trop d’impôts, tue l’impôt », « une fiscalité confiscatoire », « l’insupportable pression fiscale », « l’impôt, extorsion de fonds ». Une puissante campagne idéologique vise à montrer que ce sont les possédants, les très hauts revenus, voire les patrons, qui sont victimes d’un État budgétivore et « spoliateur ». Cette ambiance anti-impôts est créée par ceux qui protestent préventivement, avant même qu’on n’augmente leurs impôts. Il s’agit souvent de Lire la suite… »
Le Collectifpour un audit citoyen de la dette publique a rendu le 27 mai 2014 un premier rapport. Il s’est essentiellement intéressé à la dette de l’Etat. Il estime qu’au total 59% de la dette publique actuelle sont « illégitimes ». Cette illégitimité provient du fait que le montant de la dette résulte des cadeaux fiscaux et des taux d’intérêts excessifs payés par l’Etat. Cette part illégitime de la dette atteint 1 077 milliards d’euros soit 53% du PIB. Si l’État n’avait pas réduit ses recettes et Lire la suite… »
Parfois, une dette se règle… en mettant le créancier en prison. Écoutez cette émission de Polémix et la voix Off autour des articles du Monde Diplomatique d’octobre 2014 …
Tout d’abord, il importe et c’est fondamental, de préciser que la richesse accumulée par l’oligarchie financière est en très grande partie fictive puisque reposant sur de l’argent fictif : l’achat et la vente de titres de toutes sortes, titres qui ne sont que des montages extrêmement compliqués mais ne reposant en définitive sur rien de concret. Ce ne sont que des bouts de papier où la valeur effective des Lire la suite… »
Vous croyez que c’est l’état qui crée l’argent? Vous vous trompez : ce sont les banques privées qui créent la monnaie et qui en perçoivent les intérêts. Si c’était l’État qui créait la monnaie comme ce fut le cas après guerre, il pourrait l’investir directement lui-même sans devoir payer le moindre intérêt jusqu’au remboursement. On a appelé cette période : les trente glorieuses. Mais depuis il y a eut des réformes…. Lire la suite… »
La bourse «temple du système capitaliste» permet en toute légalité la spéculation et la vente de promesses à court terme. C’est le principe d’une minorité qui s’enrichit sans travailler en ruinant les épargnants et en détruisant nos emplois. L’augmentation du prix des actions est directement liée aux licenciements, aux baisses de salaires et aux délocalisations.
L’audit de la dette publique publié la semaine passée par les experts du Collectif pour un audit citoyen est un pavé dans la mare des politiques d’austérité : sur les 1950 milliards d’euros de dette publique accumulés depuis trente ans, près de 600 milliards sont dûs à des taux d’intérêts excessifs, et près de 500 milliards proviennent des cadeaux fiscaux consentis principalement aux riches et aux actionnaires. Au total, pas moins de 59% de la dette publique est illégitime. Pour stopper l’austérité qui dope le FN et ses amis, il faut sans tarder engager une restructuration des dettes publiques en France et en Europe.
Le FN à 25%, le Parti Socialiste à 15% : la soumission de Lire la suite… »