A PROPOS DU COMMUNISME

Posté par 2ccr le 8 août 2015

communismeLe communisme est un mode d’organisation sociale basée sur l’abolition de la propriété privée des moyens de production et d’échange au profit de la propriété collective. La transition entre le système capitaliste et la société communiste, sans classe et sans Etat, nécessite une phase transitoire de dictature du prolétariat. Cette alternative au capitalisme peut-être décrite comme « une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ».

L’idéal de vie sociale en communauté est très ancien. A propos des origines du communisme, on peut mentionner l’organisation des premières communautés humaines ou des premiers monastères chrétiens ; Platon l’évoque aussi comme une utopie sociale dans « La République ». Les premières tentatives de construction d’une société de type communiste sont apparues aux Etats-Unis au cours du XIXe siècle, à travers l’installation de petits établissements agraires au sein d’une propriété collective, où le travail des champs était organisé collectivement, et qui se caractérisaient par une absence totale d’argent à l’intérieur de leurs frontières. Les kibboutz d’Israël constituent l’exemple le plus contemporain de ce genre d’expérience.

Empiriquement, le communisme n’est réalisable qu’à travers l’action immédiate et simultanée des populations majoritaires, ce qui présuppose le développement universel des forces de production et des relations internationales qui y sont rattachées. Le prolétariat ne peut ainsi exister qu’au sein de l’histoire mondiale ; comme le communisme, ses activités ne peuvent avoir qu’une existence « historico-mondiale ».

Le prolétariat, en tant que seule classe sociale radicalement opposée à la propriété privée des moyens de production, et qui a potentiellement le pouvoir de paralyser et de renverser la société bourgeoise – avec le choix de la coopération collective et de la solidarité, qui constituent les forces motivantes pour la construction du communisme – conquiert le pouvoir politique (d’Etat). Il utilise ce pouvoir (« la dictature du prolétariat ») pour faire de plus en plus « d’invasions despotiques » dans les domaines de la propriété et de la production privée, en leur substituant une gestion collectivement et consciemment (de manière planifiée) organisée, de plus en plus tournée vers la satisfaction directe des besoins. Cela implique un dépérissement graduel de l’économie de marché.

La dictature du prolétariat, cependant, en tant qu’instrument de la majorité pour maîtriser une minorité, n’a pas besoin d’un lourd appareil de fonctionnaires à plein temps, et certainement pas d’un lourd appareil de répression. C’est un Etat « sui generis », un Etat qui parvient à se détacher de ses origines, qui commence par exemple, à transférer de plus en plus de fonctions de l’Etat traditionnel à des organes auto-administrés de citoyens, puis à la société dans sa totalité. Ce dépérissement de l’Etat s’accompagne d’un dépérissement significatif de la production de marchandises et d’argent, et d’un dépérissement général des classes sociales et des stratifications sociales, par exemple au travers de la disparition de la division de la société entre administrateurs et administrés, entre dirigeants et dirigés.

Le communisme remplace le travail par l’activité libre. Choisir d’assigner à l’Histoire ce but à long terme, bien différent du but actuel du progrès, qui est d’accumuler les aliénations et de détruire la planète, nécessite le renversement de la bourgeoisie par le prolétariat. La période de transition vers le communisme, où subsistent le travail et l’État répressif, c’est le socialisme.

A la lumière de ces principes, il est clair que la société communiste n’existe nulle part au monde aujourd’hui. Peut-être y a t-il eu des embryons d’une telle organisation tout de suite après la révolution de 1917 en Russie, mais cela n’a pas duré et l’on peut même dire qu’en URSS le communisme n’existait pas !

Yvan YARIENADIR

A lire également : CONTRADICTIONS DU CAPITALISME

« Les hommes passent, les idées généreuses restent »… Léo Ferré

9 Réponses à “A PROPOS DU COMMUNISME”

  1. 2ccr dit :

    Eh,banane, malgré tous les speudos que tu prends (jojo, serge, libé, rs25 …etc,) pour polluer les commentaires, je possede tes IP et tes adresses mails, alors je vais les mettre en indésirables pour qu’elles finissent directement a la poubelle … alors arrete de te fatiguer et te triturer les méninges pour rien !

  2. Serge dit :

    je rajoute qu’en URSS les goulags avaient été creer par les tsars ainsi que les services secret de surveillance de la population et des etrangers … car quoi que l’on fasse, quelles que soit les nouvelles orientation politiques que l’on prennent, l’histoire et les habitudes d’un pays sont indissociable de son avenir !

  3. Serge dit :

    je prends par exemple l’exemple de l’URSS, l’occident et les USA n’ont jamais accepté l’installation d’un speudo communisme dans l’ex-Russie, alors ils ont envoyé des troupes en 1917/18/19 et 1920, ensuite ils ont continué en faisant des attentas et en finançant le moindre parti d’oppostion et ont également perpetré des assassinats (ils n’ont pas attendu d’avoir des drones) . De ce fait le regime soviétique a été obligé de s’entourer de protection et de mefiance et n’a pu se develloper comme il le souhaitait … ensuite, les derives du a ce genre de situation ont été inévitables ! Il faut bien comprendre que pour nous tous et pour le paix sur terre, les USA sont le pays le plus dangeureux du monde !

  4. Serge dit :

    c’est vrai que l’on a jamais permis a des pays de pouvoir tester tranquillement un autre systeme que le systeme dominant …

  5. Serge dit :

    l’on peut être antifasciste ou anticapitaliste, alors pourquoi pas anticommuniste ?

    • tutu dit :

      effectivement, l’on peut etre anticommuniste, mais alors il faut sortir des clichés comme les goulags, les 100 millions de morts ou staline . Si vous analyser objectivement le capital ou le manifeste du parti communiste de marx et d’engels, dites moi ce qui vous choque la dedans ?

  6. Burgeat dit :

    Tout a été fait pour terroriser les travailleurs de la planète. La propagande occidentale s’est accaparée le stalinisme, le maoïsme avec hystérie et n’a pas laissé la place à l’intelligence, la raison ni l’analyse…l’anticommunisme a la vie dure !

  7. Sarof dit :

    Moi j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi et comment (ou comment ne plus) les tentatives de système communistes ont systématiquement dérivés de la dictature du prolétariat à la dictature étatique tout court…
    Si le capitalisme est un système malsain et inopérant, cela n’empêche pas au communisme d’être également la cible de la corruption généralisée.
    En d’autres termes, le problème n’est pas de connaitre une meilleur organisation économique, mais comment y arriver ou pourquoi n’y nous sommes jamais arrivé ?

  8. sonia dit :

    Bonjour, pour un communisme sans prolétariat il y a le paradism voir paradism.org

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